Valparaiso – Santiago (05.04.17 – 16.04.17)
Il est bien connu que lors d’un projet de grande envergure comme le nôtre, la clé de la réussite est la communication. Premièrement au sein de notre équipe de deux, afin que l’ambiance reste comme un ciel sans nuage. Puis viennent toutes les discussions avec les autres cyclistes ou globe-trotters qui représentent une énorme banque de données détaillées et utiles pour la planification de la suite (état de la route, endroits où dormir,…). Enfin toute la communication, émise en arrière-plan par nos responsables de campagne, j’ai nommé nos familles qui nous font une pub d’enfer, racontant à tous notre voyage. Grâce à eux, toujours plus de monde nous suit et nous aide par des moyens divers, passant des encouragements aux aides concrètes. Ainsi, nous aurons déjà pu bénéficier de l’hospitalité et des conseils avertis de Brahim et Jamila au Maroc, pu trouver un appartement au centre de Buenos Aires, à deux pas de notre école d’espagnol grâce à Elvira, eu un chef dépannage en la personne de Guillermo au Chili (mais problème il n’y a pas eu :-)), et j’en passe…
Par le même canal, nous obtenons les clés d’un appartement à Valparaiso… En arrivant à Concepción, nous apprenons que René, voisin de ma Maman, nous met l’appartement de sa mère à disposition pour une durée indéterminée. Avant que nous ayons confirmé notre visite, tout est déjà organisé. Fernando, le frère de René, a pris le soin de laisser les clés à son amie et voisine Meni, qui nous accueille et nous installe dans ce nid douillet. Grâce à eux, nous gardons Valparaiso en souvenir pour ses qualités de ville extraordinaire et pour le bonheur de se sentir comme la maison… Nous les en remercions grandement!
Pendant dix jours, nous allons nous étaler, sortir toutes nos affaires, tout nettoyer de fond en comble! Puis profiter du four pour des bons petits plats, confectionner Klug (mieux connu sous le nom de gâteau magique de Jojo) et des tartes au pommes!
Enfin dormir dans un lit, un vrai, sans devoir supporter les ronflements des cinq autres personnes qui partagent la chambre. Et oui! Pour le moment, les chambres individuelles dans les auberges ne sont pas souvent payables. C’est peu dire que nous nous sommes complètement ressourcés dans cet appartement, transformé en colocation pour l’occasion, puisque nous avons partagé ce grand luxe avec Ursula et Mathias, arrivés un jour après nous à Valparaiso. Levés souvent plus tôt que nous, ils nous ont confectionné de très bons déjeuners. La classe!

La ville de Valparaiso, son attitude décontractée, ses habits colorés, ses petits restos imaginatifs, ses funiculaires ambitieux, ses collines tortueuses,… aussi, nous ont énormément plu!




















A un saut de puce de Santiago, nous avons profité de notre logis tombé du ciel pour tout laisser en plan et une fois n’est pas coutume, monter dans un bus pour visiter la capitale! On ne peut pas dire que Santiago ait le charme de sa petite sœur portuaire mais nous ne regrettons pas notre excursion. La Vega centrale, la colline de Santa Lucia, le voyage temporel culinaire au Peumayen (restaurant qui met tout en œuvre pour retrouver les saveurs d’antan), les chaleureuses retrouvailles avec Tania et Daniela, rencontrées à Cochrane, en Patagonie, ont fait de ce séjour un moment très agréable.







Rentrés à la maison, à Valparaiso ;-), nous avons réglé les derniers détails, plié bagages et surtout nous nous sommes laissés dorloter par Meni, qui avait à cœur de nous faire découvrir quelques spécialités chiliennes. Aussi, après une chouette soirée « empanadas » en famille (les meilleurs aux fruits de mer qu’Arthur ait mangé), nous avons été invité pour le dîner du lendemain, au menu « cazuela de pollo » (soupe de poulet) et repartirons avec un Tupperware de « porotos granados » (ragoût de haricot à la courge et au maïs) pour la route 🙂 ! Que rico!
Sarah | 13 mai 2017 | Salta | Kilómetro 9’960


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